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Dangers des OGM
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On ne connaît pas encore toutes les conséquences que peuvent avoir les Organismes Génétiquement Modifiés. De nombreux chercheurs s'attellent à explorer toutes les capacités des OGM ainsi que leurs dangers. A l'heure actuelle, ce domaine de la science est, pour une partie, au stade expérimental. Néanmoins, les OGM commencent déjà à fréquenter nos assiettes. Il est légitime de s'inquiéter quant à la consommation de ce genre de produits. En effet, par définition, un OGM est hybride, donc pas vraiment naturel, ce qui veut dire qu'il peut entraîner des bouleversements dans l'équilibre écologique et sanitaire.
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Il y a quelques semaines, la santé de jeunes étudiants a été gravement mise en danger suite à la consommation d'Organismes Génétiquement Modifiés.
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Une sauce à base de tomates génétiquement modifiées a été servie dans une cafétéria d'un IUT, à Saint-Gency. L'ingurgitation de cette sauce a eu un effet qu'aucun scientifique n'a jamais pu prévoir ! En effet, Rémi, étudiant de 19 ans, après avoir avalé une seule cuillerée de cette préparation culinaire a senti une étrange modification s'opérer en lui. Peu après, il s'est rendu compte que ses cheveux poussaient à une vitesse inexplicable. Il se retrouvait un peu dans la situation des Dupondt à la fin de Tintin au pays de l'Or noir. Cependant, les malheurs de Rémi ne se sont pas arrêtés là.
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Rapidement, Rémi a senti un changement dans la structure même de sa chevelure. Il a passé plusieurs fois la main dans ses cheveux et a constaté que ceux-ci devenaient de plus en plus rugueux et humides. Puis, au fur et à mesure qu'il se grattait la tête, ses cheveux ont commencé à tomber en masses par terre. Rémi s'est trouvé horrifié quand ils les a vus gisant sur le sol. En effet, ses cheveux avaient changé de couleur et étaient devenus orange. Rémi a alors continué à agripper les touffes de sa chevelure. Celles-ci s'arrachaient facilement de con crâne. En regardant ses mains remplies de résidus de son étrange "tignasse", Rémi a dû se rendre à l'évidence : ses cheveux s'étaient transformés en carottes râpées.
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"Inexplicable !" ont répété les scientifiques soi-disant compétents sur le sujet. Ceux-ci ne comprennent pas comment la consommation d'OGM a pu entraîner de tels effets. Et pourtant, Rémi peut témoigner de cette terrible expérience qu'il a vécu. Les savants ne peuvent pas contester la véracité des faits ! On peut, tout de même, s'étonner que ces scientifiques ne s'expliquent pas ces phénomènes et, pire, ne semblent pas vouloir en répondre. Cette même sauce à base de tomates de types OGM a aussi eu des effets étranges sur un plat de spaghettis, transformant ceux-ci en vers de terre. Je préfère passer sur les détails assez répugnants de ce cas.
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Certes, les OGM constituent une grande évolution technologique. Cependant, les dangers qui en découlent sont proportionnels à cette avancée. Les scientifiques ne doivent donc pas être les seuls à décider de l'utilisation des OGM. C'est toute la société qui doit s'interroger sur ce problème. Actuellement, la question de l'utilisation des OGM est laissée à nos députés européens. Pourtant, ce sujet, aussi grave soit-il, n'a pas semblé particulièrement inciter les citoyens à se rendre aux urnes dimanche dernier, pour les élections européennes.
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Le mannequin de Félicien Barnadu
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Tant a déjà été raconté à ce sujet. Et nombreux ont été les articles truffés d'inexactitudes, commises par des journalistes peu scrupuleux. Certes, un fait divers, par définition, ne constitue pas un événement majeur. Mais, un fait divers est toujours révélateur d'un phénomène de société. On ne peut donc pas se permettre de transformer la réalité. Tout bon journaliste qui se respecte ne doit pas s'accorder d'affabulations. Le journal se devait de rétablir la vérité. Voici donc le récit des faits, établi d'après le témoignage de Bastien, l'un des trois étudiants ayant vécu l'histoire...
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"Alors, nous étions au Festival des Bouquinistes Obscurs qui a lieu la nuit, devant le château de Valréon. J'étais accompagné de Thomas et Jérémy, deux bons amis de la fac. Nous flânions devant les stands à la recherche de livres étonnants que l'on ne peut trouver que dans ce genre de manifestation. Je suis d'ailleurs tombé sur une édition originale du fameux roman de Marc Ronquin, Draculette, que je me suis empressé d'acheter. Un peu après, un homme nous a interpelé par nos prénoms, c'était M. Barnadu, notre professeur de philosophie générale. Cette rencontre fortuite nous a agréablement surpris. Nous en avons profité pour parler littérature. Après avoir passé un agréable moment, M. Barnadu nous a invité à boire un verre chez lui, le festival prenant fin. Evidemment, nous avons accepté, heureux de prolonger ces instants de conversation avec notre professeur. Il nous a donc emmené en voiture jusqu'à son domicile.
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Nous sommes alors arrivés dans une petite rue de lotissement périphérique assez sombre. La maison de M. Barnadu était déjà éclairée de l'intérieur. Cela a éveillé ma curiosité étant donné que je savais que notre professeur vivait seul, ayant perdu sa femme dans un accident de voitures. Il nous a donc fait pénétrer chez lui. Arrivés dans le salon, nous avons vu, posé sur un des fauteuils, un étrange mannequin en plastique. Il était laid, malingre et faisait penser à une vieille poupée de taille humaine. Mes amis et moi étions quelque peu déconcertés et avons donc demandé à notre professeur l'utilité d'un tel objet. Un certain état de joie et d'excitation s'est alors emparé de lui. Il nous a expliqué, d'une manière assez confuse, que ce mannequin lui servait d'exutoire pour se libérer de ses pulsions violentes. Un punching-ball, en quelque sorte... M. Barnadu s'est ensuite précipité dans une pièce voisine, nous disant qu'il cherchait quelque chose.Thomas, Jérémy et moi n'étions pas tranquilles. L'ambiance était sinistre et nous commencions à être fatigués. Quelques minutes après, notre professeur nous a rejoint, un fusil de chasse à la main.
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Nous avons commencé à nous inquiéter quant aux intentions de M. Barnadu. Celui-ci voulait, en fait, que l'on s'amuse à tirer quelques cartouches sur le mannequin en plastique. Mes amis et moi avons trouvé cette idée très incongrue. Nous avons d'abord refusé, prétextant l'envie de rentrer chez nous. Mais, il a commencé à s'énerver. Devant son insistance malsaine, j'ai finalement accepté d'essayer sa carabine. Il me l'a donc tendu. Lentement, dans un silence troublant, j'ai pointé le canon de l'arme vers la poupée. J'ai fermé un oeil, je visais... Je me concentrais sur l'objet. J'avais comme envie de l'esquinter le plus possible pour en finir avec cette soirée devenue peu rassurante. Je tremblais légèrement. Tout en fixant le mannequin, je tentais de stopper définitivement la faible vibration qu'exerçait le fusil. Peu à peu, j'y suis parvenu. Je commençais à presser doucement sur la gachette. Alors, j'ai eu l'impression qu'un frémissement quasi-imperceptible parcourait le mannequin. J'ai d'abord cru que celui-ci était le fruit de mon imagination. Le coup était prêt à partir quand j'ai vu, très distinctement, les yeux de la poupée cligner. Ne pouvant plus faire machine arrière, j'ai vite dévié la trajectoire du canon de l'arme afin de ne pas toucher le mannequin.
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La balle a frôlé l'étrange pantin pour finir dans le mur. Un cri strident s'est alors échappé de ce qui devait faire office de bouche à ce que nous avions considéré jusque là comme un objet. Puis, le cri s'est transformé en un pleur. Oh, quel pleur... Il était doux, déchirant et contrastait avec la difformité de la personne qui la répandait. Thomas, Jérémy et moi étions profondément émus par cette triste petite musique gémissante. Nous nous sommes regardés un instant, tous trois complétement décontenancés. M. Barnadu, lui, était passé de son état d'euphorie à un état d'effondrement. Il ne cessait de répéter : "Je suis un misérable !" Mes amis et moi avons donc pris la décision d'appeler la police, définitivement persuadés que le supposé mannequin en plastique était, en fait, une femme bien vivante."
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Une enquête menée par la police a finalement permis d'élucider le mystère. Tout d'abord, il a été révélé que la femme de Félicien Barnadu, répondant au prénom de Colette, a certes été victime d'un accident de voitures mais qu'elle n'y a jamais trouvé la mort. Cet accident lui a quand même laissé de très graves séquelles physiques : paralysie quasi-totale, déformation du visage dûe à des brûlures très sérieuses... A cette époque, les médecins étaient extrêment pessimistes quant au rétablissement de la malheureuse. Ils ont décidé de se servir abondamment de prothèses en plastique qu'ils ont placé sur de nombreuses parties du corps de Colette Barnadu, y compris sur son visage. Cette utilisation excessive d'appareils de prothèse a donné à l'accidentée cette apparence d'objet inerte, cet aspect de mannequin inanimé.
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L'enquête a aussi permis de comprendre les intentions de Félicien Barnadu. Celui-ci était vraiment amoureux de sa femme. Mais, suite à l'accident, ses relations avec elle ont été bouleversées. En premier lieu, la communication avec elle est devenue pratiquement impossible. En effet, Colette Barnadu a vu une grande partie de ses sens affectée et elle éprouve beaucoup de mal à articuler des sons. De plus, elle a perdu toute sa beauté, ce qui a énormément perturbé son mari. Enfin, celui-ci s'est vu contraint à s'occuper de sa femme, du fait de sa paralysie, à longueur de journées. Bref, M. Barnadu était devenu aussi malheureux que sa compagne. Peu à peu, il a commencé à la délaisser et à la nourrir de moins en mois, ce qui d'ailleurs explique son état chétif. Puis, il est devenu violent avec elle.
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Pour en finir avec ce calvaire, Félicien Barnadu a décidé de mettre fin aux jours de sa femme. Il a donc imaginé ce plan macabre de tir à la carabine faisant porter le chapeau à une autre personne que lui. Ainsi, il s'est rendu au Festival des Bouquinistes Obscurs, sachant qu'il y trouverait sans doute une connaissance pouvant jouer le rôle du meurtrier.
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Les non-nouvelles
Brèves
- Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas rendu à un championnat régional de belotte basque ce week-end.
- Aucune charge n'a été retenu contre Edwy Plenel dans les affaires de traffic de voitures de collection. D'ailleurs, personne n'a jamais suspecté Edwy Plenel de prendre part à un tel trafic, ce qui n'a donc donné lieu à aucune enquête.
- Bernard Meunot, boucher à Limoges, n'a jamais tourné de film avec Michel Sardou.
- Le célèbre youtubeur Squeezie n'a jamais été soupçonné du meurtre de Jean-Pierre Chevènement qui est d'ailleurs toujours vivant.
- Sur internet, aucune fake news ne prétend que l'humouriste Laurent Baffie serait un adpete de la scientologie. Il est d'ailleurs avéré qu'il ne fait pas partie de cette secte.
- Kevin Pahouf, jeune homme de 23 ans n'a jamais provoqué d'incendie dans l'immeuble qu'il occupe. La preuve formelle étant qu'aucun feu n'a jamais été déclaré dans cet immeuble.
- Dans le lycée publique François Villon du 14eme arrondissement de Paris, aucun élève de seconde n'a fait avaler de force un compas à l'un de ces camarades de classe.
- La police du 5ème arrondissement de Lyon n'a reçu aucune plainte selon laquelle un déséquilibré aurait réveillé tout le quartier en jetant des canettes de bière par la fenêtre.
Pourquoi certains étudiants s'endorment sur leur copie ?
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Les vacances de Pâques sont bientôt terminées pour tout le monde. Les étudiants entrent dans la dernière ligne droite avant les examens. Dans certaines facultés de Lettres, de sérieuses difficultés se font pressentir quant au bon déroulement des épreuves de Juin. En effet, les effectifs sont tellement importants que la gestion des salles d'examen devient parfois un véritable casse-tête. Pour prévenir ces problèmes, l'administration de quelques universités a pris une initiative on ne peut plus étonnante.
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L'idée a germé à la faculté de Lettres et Sciences humaines d'Aix-en-Provence. Emile Isnart, professeur d'ethnologie, nous explique : "Ces dernières années, le nombre d'étudiants a été en constante augmentation. Cela n'a semblé préoccuper personne mais, aujourd'hui, la situation a vraiment atteint un point critique. Pour les partiels de Janvier, la faculté ne possédait tout simplement pas assez de salles pour faire passer les examens à tous les étudiants. Nos locaux étaient arrivés à saturation. Le seul moyen de faire passer les épreuves était d'augmenter la durée de la période d'examens. On aurait pu ajouter une semaine de partiels mais l'administration a jugé cette alternative inenvisageable dans la mesure où cela aurait trop empiété sur le second semestre. La seule solution était donc de mettre en place des examens de nuit."
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Cette curieuse idée que constitue l'examen de nuit a réellement été mise en oeuvre en Janvier, à la faculté de Lettres et Sciences humaines d'Aix-en-Provence. Concrétement, cela consiste à faire passer des épreuves de 20h00 à 08h00, créneau horaire où, habituellement, la faculté est fermée. Ainsi, certains examens ont lieu de 20h00 à 00h00. Ceux-là, bien qu'assez épuisants pour les étudiants, ne semblent pas poser de problèmes particuliers. D'autres se déroulent de 00h00 à 08h00 et incluent quelques heures de sommeil. Ce dernier créneau horaire s'avère particulièrement éprouvant. Il n'est alors pas rare de voir certains étudiants arriver en salle d'examen munis de thermos de café et parfois d'oreillers afin de s'octroyer quelques heures de sommeil réparateur. Cette solution de l'examen de nuit permet, certes, de faire passer les épreuves à tous les étudiants mais n'offre évidemment pas des conditions de travail satisfaisantes. C'est, d'ailleurs, ce que pensent la majorité des étudiants ayant passé une épreuve entre 00h00 et 08h00...
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Solène, 20 ans, étudiante en psychologie, a passé un examen de nuit en Janvier et témoigne : "J'ai été assez prévoyante, contrairement à certains. Ainsi, j'ai eu la bonne idée de dormir une bonne partie de la journée précédant l'épreuve de nuit. J'ai aussi, bien entendu, apporté du café et quelques en-cas. Malgré tout, je n'étais pas au mieux de ma forme et je pense que j'aurais pu réussir davantage mon épreuve dans des conditions normales. Je mise donc beaucoup sur l'indulgence des correcteurs..."
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Emmanuel, lui, a eu beaucoup moins de chance et apporte un témoignage un peu différent : "J'avoue que c'est une expérience à vivre. C'est vraiment fascinant, un examen la nuit. Mais, il est très dur de rester concentré. Vers trois heures du matin, la plupart des étudiants dormaient, sauf moi. Je crois que je suis resté une bonne heure à contempler une fille en train de dormir. C'était très beau. Dommage que ce spectacle ait été gâché par le ronflement de mon voisin de derrière." Les yeux un peu humides, Emmanuel nous explique qu'il avait fait son devoir entièrement au brouillon et qu'il s'est accordé ensuite quelques heures de sommeil, pensant qu'il aurait le temps de recopier le tout au propre au petit matin. Malheureusement pour lui, il s'est réveillé beaucoup trop tard, environ dix minutes avant la fin de l'épreuve, et, le temps de recouvrer totalement ses esprits, il n'a pu que rédiger l'introduction de sa dissertation sur la feuille à rendre. Ce genre d'histoire est arrivée à beaucoup d'étudiants et la plupart d'entre eux sont extrêmement dubitatifs quant à la mise en place à long terme de l'examen de nuit.
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L'examen de nuit doit donc être moins interprété comme une réelle solution que comme un appel au secours venant des facultés de Lettres. Il serait donc temps, pour l'Etat, de considérer l'Education comme un secteur-clef. L'enseignement supérieur traverse actuellement une crise grave. L'Education est rarement vue comme étant un investissement sérieux alors qu'elle en constitue un à part entière. Nos dirigeants devraient donc s'occuper de ces problèmes inquiétants en n'oubliant pas que la base d'une nation rayonnante est un système éducatif de qualité.