Le réseau mobile victime du coronavirus

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Téléphone plongé dans l'alcool
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Une baisse vertigineuse de la fréquentation du réseau mobile a été observé ces derniers mois. Nous avons mené des investigations pour en comprendre la cause. Le résultat des ces investigations est tout simplement que le téléphone mobile de nombreux consommateurs est devenu hors d'usage. Et bien sûr, la réparation ou l'achat d'un nouveau modèle sont devenus choses très difficiles durant ce quatrième confinement qui oblige la plupart des magasins à rester fermés. Mais comment expliquer une telle hécatombe soudaine des mobiles de toutes marques ? Il semblerait qu'il s'agisse d'un effet collatéral des dernières recommandations du gouvernement appelant les concitoyens à nettoyer régulièrement leurs téléphones avec des solutions alcoolisées pour éviter la propagation du virus. En effet, depuis que le conseil scientifique a pointé du doigt les mobiles comme propagateurs majeurs du virus, on a vu fleurir quantité de tutoriels sur internet expliquant comment les nettoyer avec de l'alcool. Le problème est que si certains des tutoriels donnent des conseils avisés et prudents, d'autres en revanche sont rédigés par de pseudo-spécialistes qui ignorent tout des précautions à prendre quant au dosage et à manière de nettoyer. C'est en suivant de ces mauvais conseils que Bruno P. a rempli une cuve en plastique d'un demi-litre d'alcool à 80% pour ensuite y plonger son téléphone qu'il a laissé reposer au fond de la cuve pendant 20 minutes. Lorsqu'il a récupéré le téléphone, le résultat était sans appel: "Il ne marchait plus du tout ! Totalement mort ! Rien à faire ! Moi qui croyait que mon smartphone était étanche, j'ai les boules... Surtout que j'en ai besoin maintenant ! Notamment pour appeler les services sociaux et leur signaler les gestes inappropriés que mon gamin de neuf ans a à mon égard !" Ainsi, on le voit, cette hystérie autour des téléphones mobiles n'a rien d'anecdotique. Non seulement elle met gravement en danger le lien social alors qu'on plein confinement, le téléphone reste pour beaucoup le seul moyen de communication mais en plus, elle sape dangereusement le fonctionnement normal des institutions et des services sociaux.

Télés associatives sur le déclin

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Un plateau TV déserté faisant face à un canapé vide
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Les télévisions associatives parisiennes auxquelles le gouvernement avait accordé des canaux sur la TNT il y a quelques mois sont aujourd'hui en perte de vitesse. On se souvient dans quel contexte ces attributions surprenantes avaient eu lieu. Suite à la crise économique provoquée par la COVID, de nombreuses chaînes de télévision tant publiques que privées se trouvèrent dans l'incapacité de payer leurs salariés. Les différents épisodes alternant plans de licenciement et grèves aboutirent finalement à la fermeture de TF1, France 2, France 3, France 5, Canal+, M6, C8, W9 et bien d'autres... Mais comme la nature a horreur du vide, le gouvernement pensa rapidement à une solution de remplacement, au moins pour la région parisienne. Il fut alors décidé d'accorder les canaux laissés vacants à des télévisions associatives ou des médias indépendants habitués à diffuser sur internet. Donner la parole à des structures basées sur la gratuité et le bénévolat semblait la seule issue possible face à la crise économique. Le plus surprenant dans cette affaire fut que les médias en question étaient des médias extrêmement militants et très hostiles au gouvernement, habitués à couvrir les mouvements de contestation sur un ton plus que complaisant. Cependant, ceci ne se fit pas sans condition quant au contenu éditorial. Il fallait en effet pour obtenir un canal souscrire à la charte sur la santé imposant de relayer les recommandations du gouvernement en terme de respect des gestes barrières et des différentes mesures de restriction impliquées par le lutte contre le virus et ses variants et de ne pas relayer les thèses complotistes et rassuristes, et même de les combattre. C'est ainsi que le gouvernement accorda des canaux à de nombreux médias tels que La tronche en biais, Canal Zetetik, 3615 Plenel Junior, Le Média pour tous, Jordanix+, TéléBricmont, Maza TV... En procédant ainsi, le gouvernement se croyait assuré d'avoir des relais efficaces de sa campagne de prévention même si les relais en question étaient extrêmement critiques quant aux autres points de sa politique, jugés secondaires en pleine crise sanitaire.
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Mais aujourd'hui, on en est à se demander si ces nouveaux médias ne sont pas en train de disparaître à petit feu comme leurs prédécesseurs. Manque d'assiduité, émissions annulées, rediffusions à répétition, nombre d'intervenants réduits jour après jour, émissions participatives sans participants : toutes les chaînes semblent connaître le même déclin. On en a vu un exemple frappant mercredi soir sur Maza TV. Sur le plateau de l'Actu par dessous, l'émission phare de la chaîne, Olivier est seul alors qu'au départ, l'équipe était composé de huit personnes. Le plateau quasi-désert peut s'expliquer facilement compte tenu des restrictions sanitaires mais il n'y a personne non plus en télédiffusion. Devant les hypothétiques téléspectateurs, Olivier exprime son désarroi: "Ça m'intéresse pas vraiment de continuer la chaîne tout seul... Faut vous dire que vous assistez peut-être à la dernière ou l'avant-dernière émission.... Parce que je commence à en avoir marre." Quelle est la cause d'une telle désertion ? On n'a pas vraiment d'explication si ce n'est le manque croissant de motivation, la lassitude. Mais peut-être est-ce à rattacher à un phénomène similaire qui est le décrochage croissant des salariés vis-à-vis de leur entreprise. Face à certaines situations exceptionnelles, les associations bénévoles ne sont peut-être pas si différentes des entreprises lucratives.
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Des escargots se promènent sur le dos d'une femme nue

Cigarettes à peine consommées

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Fumeur compulsif
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Si vous avez marché récemment dans les rues de Paris, vous avez peut-être remarqué que les mégots de cigarette sont plus en plus nombreux aussi bien sur le sol que dans les poubelles. Et si c'est le cas, vous avez probablement aussi remarqué que, fait plus étrange, ces cigarettes sont à peine consumées. Pour tenter de trouver une explication à de ce phénomène troublant, nous avons interrogé le tabacologue Cédric Montavier: "La crise sanitaire et le confinement font qu'une partie de plus en plus importante de de la population est soumise à un stress permanent et pense échapper à ce stress au moins durant de courts moments en fumant. Ainsi, des personnes n'ayant jamais fumé de leur vie se mettent à fumer, les anciens fumeurs reprennent tandis que les fumeurs quotidiens ont une consommation de plus en plus compulsive." Ceci explique la multiplication du nombre des mégots mais pas leur grande taille. Si les consommateurs ressentent ce besoin de fumer, pourquoi ne finissent-ils pas leur cigarette ? "A cela, nous n'avons pas vraiment d'explication. Peut-être une baisse de la qualité des cigarettes résultant de la crise économique. Peut-être cette attitude est-elle le produit des injonctions contradictoires liées au coronavirus : on dit que les fumeurs sont moins touchés par le virus, mais on dit aussi que ceux qui l'attrapent quand-même ont plus de chance de développer une forme grave. Peut-être se souvient-on de la première affirmation avant d'allumer sa cigarette pour se rappeler quelques secondes plus tard la deuxième et ainsi jeter la cigarette. Enfin, peut-être les gens sont-ils tellement stressés qu'ils ne savent même plus prendre le temps de fumer une cigarette jusqu'au bout."
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Pour tenter de percer le mystère, nous avons attendu dans la rue avant de voir quelqu'un reproduire ce comportement. Nous n'avons pas eu à attendre longtemps. Après avoir vu un homme d'une quarantaine d'années tirer une seule fois sur sa cigarette juste allumée et la jeter presque entière dans une poubelle, nous lui avons demandé le pourquoi de son geste : "Parce qu'elle est dégueulasse ! Puis trop fumer, c'est dangereux si jamais j'attrape le COVID. Et puis j'ai pas que ça à foutre ! Là, ma femme m'a envoyé un message comme quoi il y aurait des cinglés qui s'amusent à tirer des coups de feu dans un jardin près de chez nous ! Vous voyez, tout le monde devient barjot avec ce confinement ! Alors, foutez moi la paix avec vos questions de merde !" Rien donc qui ne nous permette de trancher entre ces différentes hypothèses du tabacologue.

Balance ton gosse !

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Une mère balance son gosse
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La nouvelle loi contre l'inceste impose à tous les parents une vigilance accrue. Spécialement en ces temps de crise sanitaire avec un confinement qui renforce la proximité entre les parents et le leurs enfants. Si la réglementation est bien sûr plus sévère pour ce qui est de punir les attouchements, elle exige également des parents qu'ils soient particulièrement vigilants quand aux gestes déplacés que pourraient avoir les enfants eux-mêmes. La loi est claire: si votre enfant a un geste inapproprié à votre égard et que vous ne le signalez pas immédiatement aux services sociaux, vous êtes d'ores et déjà considéré comme ayant vous-même un comportement incestueux. Si votre enfant tire sur vos vêtements, touche votre cuisse, mets les doigts dans votre bouche ou se promène nu ailleurs que dans sa chambre ou la salle de bain, votre devoir est de le signaler immédiatement aux services sociaux, sans quoi vous êtes en infraction. C'est ce qu'a fait par exemple Marc P., parisien de 35 ans : "Alors que j'étais debout dans le salon en train de regarder la télévision, mon fils de 9 ans tirait sur mon pantalon... C'était particulièrement gênant, surtout que j'étais en train de regarder une émission intéressante sur MazaTV. J'ai donc appelé les services sociaux qui l'ont emporté pour un séjour de rééducation. J'ai été libéré de cette situation malsaine et au moins, je pourrais regarder la télé tranquille." En ces temps de confinement avec télétravail généralisé et fermeture des écoles, personne ne s'en étonnera, ces services sociaux sont trois fois plus sollicités qu'en temps normal.

Elle fait des millions de vues sur Youtube en expliquant pourquoi elle a choisi Satan

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Un internaute est hypnothisé par une ordinateur sataniste
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"Pourquoi j'ai choisi Satan ?" C'est le titre d'une vidéo qui fait 6 millions de vue sur Youtube, un nombre record. Nous avons aussi regardé cette vidéo pour en savoir plus. Il s'agit d'un exposé d'une heure mené par une jeune étudiante dans une salle de classe, assise derrière le bureau du professeur, sans public, portant lunettes et blouse blanche. Le ton des premières phrases se veut revendicatif avec une rhétorique pro-choix. "On nous demande de respecter ceux qui ont choisi Dieu. Alors, pourquoi on ne respecte pas ceux qui ont choisi Satan ?" s'énerve la jeune femme. Mais après le ton passionné des cinq premières minutes, la suite de la conférence s'avère rapidement ennuyeuse et ce jusqu'à la dernière seconde. L'étudiante se contente d'accumuler des rappels historiques et culturels sur Satan, Lucifer, Belzébuth, la sorcellerie et les messes noires sur un ton monocorde sans qu'on ne voit bien le fil conducteur et surtout sans rien appendre de vraiment nouveau, ni même de vraiment intéressant. Après avoir terminé le visionnage pénible de cette vidéo, on s'est demandé comment une vidéo aussi ennuyeuse pouvait attirer autant de vues. Et l'on s'est d'abord dit que c'était probablement le titre très sensationnel qui avait du attiré un nombre important de spectateurs, sans pour autant que ceux-ci ne donnent de suite à ce visionnage ni même ne regardent la vidéo jusqu'au bout. Venait corroborer cette hypothèse le très faible nombre de partages, de "likes" et de commentaires.
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Nous avons contacté Youtube pour en savoir plus et nous avons appris avec beaucoup de surprise que la réalité est à l'opposé de ce que nous supposions. En vérité, seulement 9000 visiteurs uniques ont visionné cette vidéo. Ce qui nous fait donc une moyenne de 666 vues par visiteur ! Pour tenter de résoudre cette énigme, nous avons contacté par téléphone Thibault G. qui l'avait déjà regardé 1231 fois pour lui demander ce qu'il y trouvait de si intéressant. La réponse a de quoi étonner: "Mais cette vidéo n'a aucun intérêt ! Elle est incroyablement chiante et stupide ! Et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de la regarder encore et encore... Je me demande bien pourquoi !" La vidéo semble avoir un impact inouï sur sa vie: "C'est incroyable le temps que je perds à revoir sans cesse cette vidéo... A cause d'elle, ma femme et ma mère se moquent de moi ! C'est terrible parce que j'ai bien d'autres choses à faire. Il y a plein de choses que j'aimerais faire dans ma vie ! Mais c'est impossible tant que je gaspille tout mon temps à regarder cette vidéo à la con !" Dans la suite de la conversation, notre interlocuteur supplie: "S'il-vous-plaît ! Aidez-moi ! Je n'en peux plus de regarder cette vidéo idiote. Je suis en train de rater ma vie, là ! Je suis qu'un minable, une merde !... Sauvez moi, par pitié !" Alors nous l'encourageons à éteindre son ordinateur, à se livrer à d'autres activités plus intéressantes et faute de pouvoir l'inviter à sortir en raison de la situation sanitaire, nous lui proposons la lecture ou la compagnie de sa femme. Il finit par nous répondre avec émotion et gratitude: "Oui, vous avez raison... Je viens d'éteindre l'ordi, et du coup je me sens beaucoup plus libre. Merci à vous. En fait, je me demande bien comment cette foutue vidéo a pu me faire perdre autant de temps... C'est ce mystère là que j'aimerais percer ! Et je vois pas comment le percer si ce n'est en la regardant plus attentivement. Oui, c'est ce que je vais faire. Il faut que je comprenne... Excusez-moi, je dois vous laisser." Une énigme encore irrésolue. Et c'est pour tenter de la résoudre qu'une partie de notre rédaction est occupée depuis plusieurs jours à voir et revoir la fameuse vidéo.

Cas de divorce : il faisait semblant de tromper sa femme

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Jeune homme en compagnie de deux bombes
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Léa Ballandier, une femme d'une quarantaine d'années vivant en région parisienne a entamé une procédure de divorce pour cause d'adultère de la part de son époux, Michel Ballandier, du même âge. Ce dernier, quant à lui, s'oppose à ce divorce et affirme catégoriquement ne jamais avoir trompé sa femme. Pourtant, toutes les apparences sont contre lui : de nombreux témoins affirment l'avoir vu entrer en compagnie d'une autre femme dans un hôtel du neuvième arrondissement de Paris pour prendre une chambre avec un seul lit. Le plus étonnant est que l'intéressé ne nie pas les faits mais rejette l'accusation d'adultère avec des explications qui laissent sans voix: "C'est un vice que j'ai depuis longtemps, malheureusement.... J'adore que les gens me voient en compagnie de jolies femmes, et j'adore leur faire croire que je couche avec elles, même si ce n'est pas vrai...". Et le mari faussement infidèle de préciser: "Attention, pas n'importe quelle femmes ! Il faut qu'elles soient à la fois belles et chic ! Court vêtues mais avec classe ! A la fois élégantes et sexy ! De belles bourgeoises, voilà... Jupes courtes mais de marque, avec beaux bijoux et accessoires de luxe...Genre des James Bond girls...". Face à notre journaliste, il revendique cependant une irréprochable fidélité: "C'est vrai, avec cette femme, nous avons pris une chambre et nous avons dormi dans le même lit. Mais croyez-vous que nous ayons accompli le moindre acte sexuel ? Pas du tout ! Je ne l'ai même pas caressé, ni même embrassé, pas même sur la joue ! Pour tout dire, je ne me souviens même pas de son visage. On a à peine parlé. Je me souviens seulement de sa chevelure blonde et avoir vu son dos nu au moment où je m'endormais."
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Il nous apprend par ailleurs qu'il avait déjà cette manie alors qu'il n'était pas marié: "Quand j'étais plus jeune, je suis un jour rentré avec chez moi avec une femme dans chaque bras. Que croyez-vous qu'il se soit passé après que nous soyons arrivés ? Que nous avons fait un plan à trois ? Mais pas du tout ! Tout un tas de gens dans la rue y compris dans mon voisinage m'avait vu en compagnie de ces deux bombes et c'était suffisant pour moi. Je les ai gentiment invitées à partir en leur souhaitant une bonne soirée." Malheureusement pour cet homme, son épouse qui ne connaissait cette manie n'est pas toujours pas convaincue par ces explications. Et quand bien même elle le serait, on peut se demander si elle accepterait de continuer sa vie avec un homme ayant ce type de comportement.

Mise au point de la rédaction - Nudité - Coronavirus

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Notre journaliste interroge des lycéens sur leurs rapports à l'épidémie
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Dans la soirée du 16 août, un de nos journalistes a eu un comportement inapproprié qui a choqué bon nombre de nos confrères ainsi que les personnes présentes sur place. Il faut savoir que les événements se sont produits alors que ce dernier n'était pas en service mais faisait une petite promenade de nuit sur un chemin de campagne, en vérifiant parfois qu'il n'était pas suivi. Alors que son chemin rejoignait la route départementale, le croisement en question s'est soudainement trouvé illuminé comme s'il faisait jour, puis des danseurs de hip-hop ont surgi au son d'une musique du même style, suivi par de nombreux spectateurs venus assister à ce concert improvisé. Notre collaborateur a alors cru bon d'endosser son habit de journaliste afin de réaliser un reportage sur ce spectacle musical. Il s'est alors empressé de se glisser parmi les danseurs puis de se déshabiller en se déhanchant au rythme de la musique, tout en lançant des clins d'œil à certaines spectatrices quelque peu gênées. Soyons clairs. Dans la mesure où le "Journal des Infos" se veut un modèle d'impartialité, de neutralité et d'objectivité, et dans la mesure où un vêtement n'est jamais neutre, nous exigeons désormais de nos journalistes qu'ils exercent leur métier intégralement nus. Nous pensons d'ailleurs être seulement un peu en avance sur notre temps et sommes persuadés que la nudité intégrale sera inscrite comme un impératif dans les prochaines chartes internationales du journalisme. Cependant, il est bien évident que cette nudité n'est pas sensé présenter le moindre caractère érotique ou provocant, ce qui serait en totale contradiction avec le principe de neutralité qui la justifie. En se glissant parmi les danseurs et en se dénudant lascivement, notre journaliste a commis une faute grave pour laquelle toute la rédaction tient à s'excuser. Inutile de dire qu'il sera très sévèrement sanctionné. Moins grave, un autre de nos journalistes a également commis une faute en poussant la nudité jusqu'à ne pas porter de masque durant l'un de ses reportages. Nous tenons donc à rappeler à tous nos journalistes, même si cela tombe sous le sens, que l'exigence de nudité ne dispense en rien de respecter les directives gouvernementales visant à stopper la progression du coronavirus. Ce même journaliste a également fauté en faisant une remarque ironique sur sa propre nudité à l'une des personnes qu'il interrogeait, comme en témoigne son reportage que nous reproduisons ci-dessous.
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Fin de matinée. Je sors de chez moi pour faire un reportage. A peine sortie de mon immeuble, je me trouve face à une dizaine de jeunes hommes qui, bien évidemment, s'esclaffent en me voyant nu. J'essaie, malgré tout, de les interroger. Mais impossible d'obtenir d'eux autre chose que des inepties et des gloussements. Je voudrais transformer leurs têtes en saucisses. Mais j'en suis bien incapable, et de toute façon, je me souviens que je suis là pour enquêter sur la réalité et non pas pour la changer. Et puis, ils ne sont pas bien méchants, simplement ignorants des nouvelles méthodes de journalisme. Je remarque par contre qu'aucun d'eux ne porte de masque !
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Je me rends devant le lycée le plus proche afin de pousser plus loin mon investigation sur les rapports des jeunes à l'épidémie. Un certain nombre de lycéens sortent du bâtiment à ce moment précis. Je n'en vois pas un seul qui porte de masque ! J'essaie d'en interviewer quelques uns. La plupart passent leur chemin sans même me voir. Je finis par rencontrer une quinzaine de jeunes gens bruyants et joyeux, sans masque, qui se regroupent autour de moi. Je tends le micro à un jeune homme en lui demandant pourquoi il ne porte pas de masque. Mais avant qu'il ne me réponde, l'honnêteté m'oblige à faire remarquer :
- Bon... c'est vrai que moi, c'est pas mieux.... Je porte même pas de slip...
Mais il semble n'en avoir que faire, comme s'il ne l'avait même pas remarqué et sans se laisser distraire, essaie de me répondre sérieusement. C'est à cet instant précis que je réalise que non seulement, je ne porte pas de slip, mais que je ne porte pas de masque non plus car je l'ai oublié chez moi.
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Pas grave. Je me rends dans le métro. Dans la rame que j'emprunte, deux jeunes femmes sont assises sur une des banquettes latérales, elles aussi sans masque. J'interroge la plus proche:
- Pourquoi vous ne portez pas de masque ?
- Parce qu'on n'en a rien à foutre...
- Rien à foutre d'être malade ?
- Oui, rien à foutre..
- Rien à foutre de rendre les autres malades ?
Je m'attends à ce qu'elle me répondre encore "oui, rien à foutre" afin de lui demander "rien à foutre de rendre vos parents, vos grands-parents malades ?".
Mais elle me répond plutôt:
- Écoutez... Moi, je travaille à l'hôpital... Et je peux vous dire que nous sommes équipés pour soigner les gens...
Une réponse bien optimiste que la prudence nous obligera à prendre avec beaucoup de pincettes.

Recherche chien ou cochon

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Annonce pour retrouver un chien ou un cochon
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Un couple est à la recherche d'un animal égaré que des amis leur avaient confiés. Ils ne se souviennent plus s'il s'agit d'un chien ou d'un cochon. Ce couple de parisiens avait décidé de passer le week-end chez des amis dans un petit village de Bretagne ou de Normandie. Ces amis leur avait confié l'animal domestique en question pour qu'ils s'en occupent car ils souhaitaient passer des vacances tranquilles chez eux sans leur animal. Le coupe de parisiens est alors parti avec l'animal prendre une chambre dans un hôtel dont ils ne savent plus s'il était situé à Rennes ou à Caen. Dans la chambre d'hôtel, l'animal est devenu ami avec un chat. Puis le couple a décidé de quitter l'hôtel quelques jours pour explorer la région tout en laissant le chien ou le cochon avec le chat dans la chambre. Lorsque le couple est revenu à l'hôtel, il n'y avait plus seulement un chat mais trois ou quatre chats. Quant à l'animal dont ils avaient la garde, il avait disparu. Ils ne l'ont pas retrouvé depuis. Si vous habitiez ou étiez récemment dans la région de Rennes ou de Caen et avez aperçu un chien ou un cochon qui semblait égaré, merci de contacter au plus vite le 08.09.08.05.06.077. Surtout s'il s'agit d'un chien ressemblant à un cochon ou d'un cochon ressemblant à un chien.

LES NON-NOUVELLES

Brèves
  • Le parlement n'a cette semaine voté aucune loi obligeant les propriétaires de crayons à les couper en deux.
  • Michelle Obama n'a jamais déclaré détester les sandwichs aux épinards.
  • Le professeur Didier Raoult n'a jamais participé au Club Dorothée, contrairement à ce que n'a jamais déclaré le criminel Michel Fourniret.
  • François Bayrou ne présentera pas d'émission consacrée aux courses hippiques à la rentrée.
  • A Paris, ce 17 août 2020, aucun adolescent de sexe mâle et de genre masculin âgé entre 13 et 16 ans n'est mort en glissant sur une balle de golfe.
  • Coronavirus: en Bretagne, personne n'a été interpellé pour avoir porté une galette de sarrasin en guise de masque.
  • Aucun événement n'a eu lieu ce vendredi 17 août. L'explication apportée par les experts est que cette année, le 17 août tombait un lundi, et non pas un vendredi.

Elle défèque dans la rue pour combattre les préjugés sexistes

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Une femme se déshabille en pleine rue, à Aix-en-Provence.
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Aix-en-Provence, ce mardi à 11h30. Une femme d'une trentaine d'années se tient debout à l'angle de l'avenue de Craponne et du Boulevard du Roi René. Un homme l'accompagne et la filme avec son smartphone. La femme semble nerveuse. Elle répète: "il faut que que je le fasse... il faut que je le fasse..." L'homme qui la filme lui lance des signes d'encouragements. Alors, elle ôte ses vêtements, les laisse tomber par terre, se retrouve nue en pleine rue. Intégralement. Restant debout, elle urine. Puis, toujours debout, elle défèque sur le trottoir. Enfin, elle se rabaisse, ramasse un morceau de ses excréments, se relève et écrit sur le mur avec ses matières fécales "MERDE A"... Elle ne peut pas continuer car des policiers l'embarquement. On saura plus tard qu'elle voulait écrire "MERDE AU SEXISME".
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Cette femme, c'est Anne-Marier Pourier, militante féministe. Contactée par téléphone, elle nous explique son geste: "Je ne n'ai pas seulement voulu me montrer nue comme le font les femen, pour crier que les femmes n'ont pas à avoir honte de leur corps, j'ai aussi voulu mettre un terme au préjugé sexiste qui veut que les femmes ne puissent pas uriner debout comme le font les hommes. Et j'ai surtout voulu montrer que les femmes peuvent faire faire caca comme les hommes et qu'elles n'ont pas à en avoir honte." Une démarche qui peut sembler insolite mais que la militante nous explique fort clairement: "On m'a reproché de faire ça sous les yeux des enfants, au moment même où les plus petits quittent l'école... Mais c'est précisément à eux, surtout aux petits garçons, que le spectacle s'adresse ! Car ce sont eux qui, s'imaginant les femmes comme des reines et princesses, ne peuvent pas penser qu'elles font aussi caca, comme eux ! Et c'est parce qu'ils ont cette image idéalisée des femmes que, découvrant plus tard que les femmes ne correspondent pas à cette image bien propre, ils deviennent violents et agressifs avec elles. On le sait tous: pour lutter efficacement contre le sexisme, il faut combattre les préjugés sexistes dès le plus jeune âge. Et c'est ce que j'ai décidé de faire après avoir réalisé que l'idée que les femmes sont trop belles pour faire caca était le premier de ces préjugés". Anne-Marie Pourier comparaîtra le 14 octobre pour exhibitionnisme et dégradation volontaire de l'espace public. "C'est scandaleux ! On nie le caractère éminemment politique et éducatif de mon acte ! Comme si je faisais ça par plaisir de m'exhiber et par désir de salir l'urbanisme !" Cependant, les peines encourues ne lui font pas peur: "Si seulement une femme pouvait éviter de mourir sous les coups de son compagnon grâce à mon geste, alors, je serai comblée et peu importe le reste !" C'est évidemment tout le bonheur qu'on lui souhaite.
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Sur le site de la militante, on peut voir la vidéo de la performance. Des effets spéciaux ont été rajoutés de telle sorte qu'à la fin de la séquence, on voit la matière fécale bouillir puis recouvrir peu à peu la totalité de l'écran. En conclusion, sur cette matière fécale apparaît en lettres violettes cette inscription: "MADRE". Puis les lettres bougent doucement pour prendre une nouvelle place et former le mot "MERDA". Un jeu de mot sur les mots "mère" et "merde" en italien de manière à bien faire comprendre aux petits garçons que leur maman aussi fait caca.
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Nouveau : le détecteur de mauvaise posture, pour rester toujours au top !
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