Le réseau mobile victime du coronavirus

Contenu
Une baisse vertigineuse de la fréquentation du réseau mobile a été observé ces derniers mois. Nous avons mené des investigations pour en comprendre la cause. Le résultat des ces investigations est tout simplement que le téléphone mobile de nombreux consommateurs est devenu hors d'usage. Et bien sûr, la réparation ou l'achat d'un nouveau modèle sont devenus choses très difficiles durant ce quatrième confinement qui oblige la plupart des magasins à rester fermés. Mais comment expliquer une telle hécatombe soudaine des mobiles de toutes marques ? Il semblerait qu'il s'agisse d'un effet collatéral des dernières recommandations du gouvernement appelant les concitoyens à nettoyer régulièrement leurs téléphones avec des solutions alcoolisées pour éviter la propagation du virus. En effet, depuis que le conseil scientifique a pointé du doigt les mobiles comme propagateurs majeurs du virus, on a vu fleurir quantité de tutoriels sur internet expliquant comment les nettoyer avec de l'alcool. Le problème est que si certains des tutoriels donnent des conseils avisés et prudents, d'autres en revanche sont rédigés par de pseudo-spécialistes qui ignorent tout des précautions à prendre quant au dosage et à manière de nettoyer. C'est en suivant de ces mauvais conseils que Bruno P. a rempli une cuve en plastique d'un demi-litre d'alcool à 80% pour ensuite y plonger son téléphone qu'il a laissé reposer au fond de la cuve pendant 20 minutes. Lorsqu'il a récupéré le téléphone, le résultat était sans appel: "Il ne marchait plus du tout ! Totalement mort ! Rien à faire ! Moi qui croyait que mon smartphone était étanche, j'ai les boules... Surtout que j'en ai besoin maintenant ! Notamment pour appeler les services sociaux et leur signaler les gestes inappropriés que mon gamin de neuf ans a à mon égard !" Ainsi, on le voit, cette hystérie autour des téléphones mobiles n'a rien d'anecdotique. Non seulement elle met gravement en danger le lien social alors qu'on plein confinement, le téléphone reste pour beaucoup le seul moyen de communication mais en plus, elle sape dangereusement le fonctionnement normal des institutions et des services sociaux.
Image
Téléphone plongé dans l'alcool

Balance ton gosse !

Contenu
La nouvelle loi contre l'inceste impose à tous les parents une vigilance accrue. Spécialement en ces temps de crise sanitaire avec un confinement qui renforce la proximité entre les parents et le leurs enfants. Si la réglementation est bien sûr plus sévère pour ce qui est de punir les attouchements, elle exige également des parents qu'ils soient particulièrement vigilants quand aux gestes déplacés que pourraient avoir les enfants eux-mêmes. La loi est claire: si votre enfant a un geste inapproprié à votre égard et que vous ne le signalez pas immédiatement aux services sociaux, vous êtes d'ores et déjà considéré comme ayant vous-même un comportement incestueux. Si votre enfant tire sur vos vêtements, touche votre cuisse, mets les doigts dans votre bouche ou se promène nu ailleurs que dans sa chambre ou la salle de bain, votre devoir est de le signaler immédiatement aux services sociaux, sans quoi vous êtes en infraction. C'est ce qu'a fait par exemple Marc P., parisien de 35 ans : "Alors que j'étais debout dans le salon en train de regarder la télévision, mon fils de 9 ans tirait sur mon pantalon... C'était particulièrement gênant, surtout que j'étais en train de regarder une émission intéressante sur MazaTV. J'ai donc appelé les services sociaux qui l'ont emporté pour un séjour de rééducation. J'ai été libéré de cette situation malsaine et au moins, je pourrais regarder la télé tranquille." En ces temps de confinement avec télétravail généralisé et fermeture des écoles, personne ne s'en étonnera, ces services sociaux sont trois fois plus sollicités qu'en temps normal.
Image
Une mère balance son gosse

Télés associatives sur le déclin

Contenu
Les télévisions associatives parisiennes auxquelles le gouvernement avait accordé des canaux sur la TNT il y a quelques mois sont aujourd'hui en perte de vitesse. On se souvient dans quel contexte ces attributions surprenantes avaient eu lieu. Suite à la crise économique provoquée par la COVID, de nombreuses chaînes de télévision tant publiques que privées se trouvèrent dans l'incapacité de payer leurs salariés. Les différents épisodes alternant plans de licenciement et grèves aboutirent finalement à la fermeture de TF1, France 2, France 3, France 5, Canal+, M6, C8, W9 et bien d'autres... Mais comme la nature a horreur du vide, le gouvernement pensa rapidement à une solution de remplacement, au moins pour la région parisienne. Il fut alors décidé d'accorder les canaux laissés vacants à des télévisions associatives ou des médias indépendants habitués à diffuser sur internet. Donner la parole à des structures basées sur la gratuité et le bénévolat semblait la seule issue possible face à la crise économique. Le plus surprenant dans cette affaire fut que les médias en question étaient des médias extrêmement militants et très hostiles au gouvernement, habitués à couvrir les mouvements de contestation sur un ton plus que complaisant. Cependant, ceci ne se fit pas sans condition quant au contenu éditorial. Il fallait en effet pour obtenir un canal souscrire à la charte sur la santé imposant de relayer les recommandations du gouvernement en terme de respect des gestes barrières et des différentes mesures de restriction impliquées par le lutte contre le virus et ses variants et de ne pas relayer les thèses complotistes et rassuristes, et même de les combattre. C'est ainsi que le gouvernement accorda des canaux à de nombreux médias tels que La tronche en biais, Canal Zetetik, 3615 Plenel Junior, Le Média pour tous, Jordanix+, TéléBricmont, Maza TV... En procédant ainsi, le gouvernement se croyait assuré d'avoir des relais efficaces de sa campagne de prévention même si les relais en question étaient extrêmement critiques quant aux autres points de sa politique, jugés secondaires en pleine crise sanitaire.
Mais aujourd'hui, on en est à se demander si ces nouveaux médias ne sont pas en train de disparaître à petit feu comme leurs prédécesseurs. Manque d'assiduité, émissions annulées, rediffusions à répétition, nombre d'intervenants réduits jour après jour, émissions participatives sans participants : toutes les chaînes semblent connaître le même déclin. On en a vu un exemple frappant mercredi soir sur Maza TV. Sur le plateau de l'Actu par dessous, l'émission phare de la chaîne, Olivier est seul alors qu'au départ, l'équipe était composé de huit personnes. Le plateau quasi-désert peut s'expliquer facilement compte tenu des restrictions sanitaires mais il n'y a personne non plus en télédiffusion. Devant les hypothétiques téléspectateurs, Olivier exprime son désarroi: "Ça m'intéresse pas vraiment de continuer la chaîne tout seul... Faut vous dire que vous assistez peut-être à la dernière ou l'avant-dernière émission.... Parce que je commence à en avoir marre." Quelle est la cause d'une telle désertion ? On n'a pas vraiment d'explication si ce n'est le manque croissant de motivation, la lassitude. Mais peut-être est-ce à rattacher à un phénomène similaire qui est le décrochage croissant des salariés vis-à-vis de leur entreprise. Face à certaines situations exceptionnelles, les associations bénévoles ne sont peut-être pas si différentes des entreprises lucratives.
Image
Un plateau TV déserté faisant face à un canapé vide

Télétravail : les salariés décrochent

Contenu
La généralisation du télétravail imposée par la crise du coronavirus semble avoir un effet délétère sur l'activité de nombreuses entreprises et ce de manière aggravée avec le quatrième confinement. En cause, le décrochage de nombre de salariés pour quoi l'assiduité ne rime clairement pas avec télétravail. Du fait de l'éloignement et de l'isolement, ces derniers consacrent de moins en moins de temps à leur entreprise à tel point que certains vont même jusqu'à oublier qu'ils ont un emploi. C'est ce qu'on a pu constater en interrogeant Vivien P. alors qu'il faisait la queue au parc Montsouris pour se faire tester et vacciner: "Tiens.. j'avais complètement que j'avais un boulot ! Heureusement que vous me le rappelez ! Ou pas... Depuis combien de temps j'ai pas regardé mes mails, je saurais même pas dire... En même temps, c'est bizarre qu'ils m'aient jamais appelé... Ils ont mon numéro, il me semble". Le problème est que ce type de décrochage est loin d'être marginal et que lorsqu'un salarié déserte ainsi son entreprise, c'est parfois le cas de nombreux autres salariés de la même entreprise. A tel point qu'on assiste à un phénomène de dissolution progressive et silencieuses de certaines boites. C'est un phénomène qu'on avait pas l'habitude de concevoir en économie : des disparitions d'entreprise sans "fermeture" : sans date précises, sans dépôt de bilan, et même parfois sans que personne ne s'en rende vraiment compte... Une nouvelle expression vient d'être créée pour qualifier ce phénomène: on parle d'évaporation d'entreprise. On peut espérer que ce ne sont pas toutes nos structures économiques qui vont ainsi s'évaporer.

Tests et vaccins : la méthode forte

Contenu
Jeudi à 10h. Dans un immeuble du quatorzième arrondissement retentit l'alarme anti-incendie. Comme exigé en telle situation, l'immeuble se vide de ses occupants. Aucun feu pourtant. Mais le but de l'opération est autre que d'effectuer un exercice. Cette alarme a été déclenchée par l'un des militaires de l'opération COVID-19. L'immeuble vidé, tous les occupants sont emmenés par les soldats dans le parc le plus proche pour un dépistage de la covid et si ce n'est pas déjà fait, pour se faire vacciner. Il s'agit en l'occurrence du parc Montsouris. Arrivés au parc, tous ces patients malgré eux sont répartis en une dizaine de files d'attentes, la moitié pour les tests, l'autre pour les vaccins. De très longues files d'attentes, car ce traitement militaire, ce sont tous les immeubles du quartier qui le subissent au même moment, sans distinction entre bureaux et habitations.
Ce type d'opération devrait être appliqué à tout Paris selon les dernières directives du gouvernement. L'objectif affiché est de couvrir la totalité de la capitale en une semaine, puis de répéter l'opération chaque semaine tant que la situation sanitaire l'exigera. La grande majorité des patients que nous avons pu interroger dans ces queues comprennent et acceptent ces mesures tout en exprimant un certain agacement lié au temps d'attente.
Vers 11h, les personnes présentes dans une des files d'attente assistent à une scène violente de l'autre côté de la grille. Des policiers appréhendent un homme, le plaquent au sol tandis qu'il essaie de résister et une fois l'individu immobilisé, lui passent les menottes. L'individu avait profité qu'un immeuble soit vide pour y pénétrer et y voler divers objets. Dans la queue, un quarantenaire nous livre son sentiment: "Aucune pitié pour ce type ! Pourtant, j'aime pas spécialement la police et d'habitude, je suis plutôt révolté par les violences policières. Mais un mec qui profite de la situation pour dépouiller ses concitoyens, on n'a pas besoin de ça en ce moment ! Bien fait pour sa gueule !" Quelques minutes plus tard, ce quarantenaire perd patience et quitte la queue: "J'en ai plein le cul de ces conneries... Ce que je veux, c'est l'aventure !" Il s'éloigne, allume une cigarette, tire une deux bouffées, l'éteint et la jette à peine consumée dans une poubelle. Puis il s'en va au loin dans la forêt.

Cigarettes à peine consommées

Contenu
Si vous avez marché récemment dans les rues de Paris, vous avez peut-être remarqué que les mégots de cigarette sont plus en plus nombreux aussi bien sur le sol que dans les poubelles. Et si c'est le cas, vous avez probablement aussi remarqué que, fait plus étrange, ces cigarettes sont à peine consumées. Pour tenter de trouver une explication à de ce phénomène troublant, nous avons interrogé le tabacologue Cédric Montavier: "La crise sanitaire et le confinement font qu'une partie de plus en plus importante de de la population est soumise à un stress permanent et pense échapper à ce stress au moins durant de courts moments en fumant. Ainsi, des personnes n'ayant jamais fumé de leur vie se mettent à fumer, les anciens fumeurs reprennent tandis que les fumeurs quotidiens ont une consommation de plus en plus compulsive." Ceci explique la multiplication du nombre des mégots mais pas leur grande taille. Si les consommateurs ressentent ce besoin de fumer, pourquoi ne finissent-ils pas leur cigarette ? "A cela, nous n'avons pas vraiment d'explication. Peut-être une baisse de la qualité des cigarettes résultant de la crise économique. Peut-être cette attitude est-elle le produit des injonctions contradictoires liées au coronavirus : on dit que les fumeurs sont moins touchés par le virus, mais on dit aussi que ceux qui l'attrapent quand-même ont plus de chance de développer une forme grave. Peut-être se souvient-on de la première affirmation avant d'allumer sa cigarette pour se rappeler quelques secondes plus tard la deuxième et ainsi jeter la cigarette. Enfin, peut-être les gens sont-ils tellement stressés qu'ils ne savent même plus prendre le temps de fumer une cigarette jusqu'au bout."
Pour tenter de percer le mystère, nous avons attendu dans la rue avant de voir quelqu'un reproduire ce comportement. Nous n'avons pas eu à attendre longtemps. Après avoir vu un homme d'une quarantaine d'années tirer une seule fois sur sa cigarette juste allumée et la jeter presque entière dans une poubelle, nous lui avons demandé le pourquoi de son geste : "Parce qu'elle est dégueulasse ! Puis trop fumer, c'est dangereux si jamais j'attrape le COVID. Et puis j'ai pas que ça à foutre ! Là, ma femme m'a envoyé un message comme quoi il y aurait des cinglés qui s'amusent à tirer des coups de feu dans un jardin près de chez nous ! Vous voyez, tout le monde devient barjot avec ce confinement ! Alors, foutez moi la paix avec vos questions de merde !" Rien donc qui ne nous permette de trancher entre ces différentes hypothèses du tabacologue.
Image
Fumeur compulsif

Ils prennent un petit jardin comme terrain de chasse

Contenu
Vendredi, en fin de matinée, les habitants d'un quartier de Vincennes (94) en bordure de Paris ont vu leur tranquillité troublée par un événement pour le moins insolite. Benjamin B., habitant d'un immeuble de ce quartier nous raconte: "Subitement, on a entendu des coups de feu. De très nombreux coups de feu ! Et ça n'arrêtait pas ! Sur le coup, j'ai eu peur que ce soit un affrontement entre gangs ou un truc du genre. Je suis allé regarder par la fenêtre qui donne sur une maison à côté car ça venait de là et qu'est-ce que je vois : au moins une vingtaine de types habillés en chasseurs dans le petit jardin entre quatre murs qui fait quarante mètres carrés à tout péter, tous en train de tirer dans la même direction. Je n'ai pas compris ce qu'ils visaient car je n'ai vu aucun animal. Ils essayaient de flinguer les pucerons, ou quoi ?! Enfin, au moins, j'étais rassuré. Si ça les amuse et du moment qu'ils mettent pas en danger les voisins, moi, ça me va..." Notre investigation nous a permis d'établir qu'il s'agissait tout simplement d'un groupe de chasseurs qui, frustrés de ne plus pouvoir pratiquer leur passion en forêt en raison du confinement, avait décidé, faute de mieux, de se retrouver dans ce jardin pour chasser des animaux imaginaires.
Benjamin B continue son récit: "Ensuite, j'ai entendu qu'il y avait du mouvement dans les escaliers et les couloirs de mon immeuble. Je suis sorti voir et j'ai vu des gens descendre avec des valises. J'ai demandé ce qu'ils faisaient et ils m'ont répondu qu'ils fuyaient la région parisienne parce que Paris serait devenu une ville de fous et m'ont demandé si je n'entendais pas les coups de feu. Je les entendais pourtant bien et je les entendais encore quand j'ai vu encore d'autres gens quitter l'immeuble avec des bagages. Puis, je suis allé voir dehors et j'ai un vu un tas de gens s'enfuir avec des bagages venant d'un peu partout pour aller je ne sais où." Quand tant de personnes en viennent à vouloir quitter la région parisienne malgré l'explicite interdiction, il est temps de se demander si trop de confinement n'est pas en train de tuer le confinement.

Exode illégal massif depuis la région parisienne

Contenu
Les parisiens quittent massivement la capitale. Cette phrase, vous avez probablement le sentiment de ne pas la lire pour la première fois. Il est même probable que l'ayez lu ou que vous ayez lu une phrase similaire avant chaque confinement. Mais aujourd'hui, elle est tout aussi vraie alors que nous sommes en plein confinement. Cet exode est donc de nature bien différente des précédents. Si ceux-ci avaient pour but d'éviter le confinement tant qu'il était légalement possible de le faire, celui-là est le produit parfaitement illégal d'une exaspération liée à ce confinement. Tous les moyens de transport sont bons. Quelques uns vont prendre le train et espèrent éviter les contrôles ou les tromper avec de fausses attestations et de faux documents les corroborant. Certains prennent leur voiture, d'autres leurs deux-roues. Certains partent à pied et espèrent pouvoir faire de l'auto-stop. Mais pour aller où ? "N'importe où ! Mais il faut quitter Paris qui devient une ville de fous ! Vous devriez en faire autant ! Si les fous ne vous font rien, c'est vous-même qui allez devenir fou !" nous répond une personne venant de passer le périphérique avec des bagages en main. Mais quelle est donc cette fameuse folie qui a touché Paris et qui fait que les parisiens préfèrent prendre le risque de payer une lourde amende plutôt que de rester chez eux ? Nous interrogeons les fuyards qui nous livrent différentes raisons:
- A côté de chez moi, y a des mabouls habillés en chasseurs qui s'amusent à tirer avec des fusils pour le plaisir ! C'est pas une bonne raison de s'enfuir ?!
- Paris est devenue dégueulasse ! Regardez : y'a pleins de mégots longs comme mon index sur le sol et personne pour nettoyer !
- On n'en peut plus de faire la queue pendant quatre heures chaque semaine pour le dépistage obligatoire !
- Moi, j'étais venu à Paris pour le boulot. Mais y a plus de boulot maintenant vu que mon entreprise s'est comme volatilisée. Je me souviens même plus de son nom et de ce que j'y faisais. Je les ai oublié mais eux aussi m'ont oublié, visiblement.
- On s'emmerde royalement. Y a plus rien à voir à la télé. Les seuls chaînes qu'on peut capter sont des télés associatives qui sont désertées par leurs membres.
- Nos enfants vivent très mal ce confinement. Ils en viennent même à avoir des comportements très gênants.
- J'ai plus aucun contact avec mes amis et ma famille vu que j'ai bousillé mon téléphone et mon ordi à force de les nettoyer avec de l'alcool.
Tout cela ne répond pas à notre question initiale : pour aller où ? Si la plupart partent en province, d'autres vont à l'étranger. Quelques uns sont indécis et n'ont qu'une vague idée de leur destination. Comme ce couple qui ne savait même pas où aller avant que nous les interrogions.
- Je sais pas où on va... Tout ce que je sais, c'est qu'il faut s'éloigner de Paris, nous dit l'homme d'une trentaine d'années.
- Pourquoi pas à Londres ? suggère en souriant sa compagne.
- Pourquoi pas... De toute façon, Paris, c'est fini... C'est triste, mais c'est comme ça... Maintenant, en route vers de nouvelles aventures !